L’emballage sans emballage

Je vous parle aujourd’hui d’un sujet vraiment emballant! 🙂 Parfait pour Noël ou pour une fête, l’emballage cadeau est pourtant responsable de 545 000 tonnes de déchets annuellement au Canada (lien en anglais). La maisonnée canadienne augmente en moyenne ses déchets de 25 % durant la période des fêtes selon Zero Waste Canada (lien en anglais). Le plaisir d’offrir, c’est bien beau, mais certainement pas aux dépens de la planète. Heureusement, il existe aujourd’hui des solutions de rechange au papier d’emballage et aux sacs cadeaux qui sont à la fois jolies, pratiques et écologiques. Je vous en propose cinq.

L’histoire du papier d’emballage

Si chaque Canadien emballait seulement trois présents dans du papier ou des sacs cadeaux recyclés, nous pourrions couvrir 45 000 patinoires de hockey avec le papier économisé, affirme Zero Waste Canada. Gardant une partie de la surprise en dissimulant le présent sous une couche de papier coloré et scintillant, l’usage du papier d’emballage est une invention des temps modernes qui est survenue par hasard. En Occident, la pratique de l’emballage de cadeaux a longtemps été une coutume de riches : les bourgeois de l’époque victorienne utilisaient du papier décoratif, des rubans et de la dentelle pour emballer leurs cadeaux. Mais c’est en 1917 que deux frères propriétaires d’une papeterie se voient dans l’obligation de proposer à leurs clients du « papier français », habituellement réservé à la fabrication des enveloppes, car ils manquent de tissu d’emballage. Le succès de ce papier a tôt fait d’établir les frères Hallmark comme les pionniers et experts du papier d’emballage.

La Fabrique B

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L’emballage alimentaire n’a plus de secret pour la Fabrique B. Faits à partir de cire d’abeille, ces emballages remplacent la pellicule plastique habituellement utilisée pour recouvrir les aliments périssables. On l’offre en cadeau pour emballer un fromage local, des biscuits faits avec amour ou des truffes bien gourmandes. Ensuite, on le nettoie au savon doux avant de le réutiliser des centaines de fois. Un produit vraiment génial et tout à fait local.

Furoshiki

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Voici une technique d’emballage de cadeaux issue du pays du Soleil Levant qui remonte à l’ère Edo, entre le XVII^e et le XVIII^e siècle. Le furoshiki est bien plus écologiquement responsable que le papier cadeau, puisqu’il consiste à nouer un tissu réutilisable autour de l’objet. Cette technique peut être adaptée au cadeau en utilisant, par exemple, un foulard de laine ou un carré de soie comme tissu d’emballage. Ainsi, ce qui se cache dans le cadeau aura autant d’intérêt que ce qui le cache. On aime.

Pie box

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Faite de bois massif aux États-Unis, cette boite permet de transporter des tartes, cupcakes et gâteaux sans dégât. De plus, elle constitue un très joli cadeau en soi avec sa courroie de transport en cuir.

Les pots de verre

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Le verre est un excellent médium d’emballage d’aliments, mais aussi de petits présents. Pensez par exemple à offrir dans des pots Mason de petits ensembles de manucure express comprenant tout le nécessaire, ou encore un petit ensemble de couture coquettement emballé. Une recette de biscuits aux brisures de chocolat est si vite faite lorsque tous ses aliments secs sont joliment étagés dans un pot de vitre.

La poche de cadeaux

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Qu’importe l’occasion, une poche de cadeaux est toujours la bienvenue. Durant les fêtes, elle a tôt fait de ressembler à la poche du père Noël en rouge et blanc, joufflue de ses présents. Durant le reste de l’année, on peut aisément adapter le concept avec une pochette de jute dont on noue le sommet d’un joli ruban.

Pour réduire notre impact négatif sur l’environnement, nous pouvons adopter quelques-uns de ces bons réflexes qui ne font, au final, qu’augmenter le plaisir d’offrir sans aucune culpabilité.