Énergir et l’économie sociale : une relation durable

15 déc. 2020 par Énergir dans Communauté
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Pour une entreprise comme Énergir, investir dans le développement durable, c’est bien sûr réduire l’empreinte carbone de ses activités, mais pas seulement. C’est aussi encourager des fournisseurs locaux qui exercent leurs activités de façon responsable et éthique, et qui veillent au bien-être de leurs travailleurs.

C’est pourquoi, depuis 2014, les grilles d’évaluation des appels d’offres d’Énergir comprennent des critères de développement durable. À proposition égale, ces critères favorisent les entreprises d’économie sociale qui, par vocation, sont au service de la collectivité (intégration sociale et professionnelle, création d’emplois de qualité et durables, offre et maintien de services de proximité, préservation de l’environnement, etc.).

L’exemple d’Axia

En 2019, par exemple, Énergir a signé un contrat avec Axia, une entreprise d’économie sociale de Montréal, pour la prestation de services de sécurité à son siège social de Montréal. Le maillage s’est fait grâce au programme « L’économie sociale, j’achète » du Conseil d’économie sociale de l’île de Montréal (CÉSIM) auquel Énergir participe depuis 2017. Ce programme vise à inciter les institutions et les entreprises de la métropole à faire affaire avec des entreprises d’économie sociale locales.

Une démarche rigoureuse

Pour autant, les entreprises d’économie sociale ne bénéficient d’aucun traitement de faveur dans l’analyse de leur dossier : « L’offre d’Axia a été traitée comme toutes les autres et, compte tenu du caractère sensible de la sécurité de nos installations, le service de l’approvisionnement d’Énergir a investigué de façon approfondie auprès d’Axia et de certains de ses clients pour s’assurer que ce fournisseur était en mesure d’offrir toutes les garanties nécessaires », explique Jonathan Girard, chef de service Approvisionnement biens et services chez Énergir.

Investir et s’investir

Énergir fait également affaire avec plusieurs autres entreprises d’économie sociale à Montréal et ailleurs au Québec, notamment Insertech, qui aide des jeunes à intégrer le marché de l’emploi et offre des ordinateurs remis à neuf à faible coût, Sentier urbain, qui soutient les personnes marginalisées en les associant à des projets de verdissement, ou encore Projet Jeunesse St-Michel, à Rouyn-Noranda, qui intervient auprès des 12-17 ans.

Clarifier les attentes

La volonté d’Énergir de soutenir des entreprises qui agissent pour le bien de la collectivité s’inscrit dans une démarche globale d’approvisionnement responsable amorcée en 2012. Ce processus a mené à la refonte des grilles d’évaluation des appels d’offres, mais aussi à l’élaboration d’un Code de conduite qui définit les attentes d’Énergir vis-à-vis de ses fournisseurs. Ce code encourage les fournisseurs à mettre en œuvre une gestion éthique, à entretenir des conditions de travail sécuritaires tout au long de la chaîne d’approvisionnement, et soutient le développement de processus de conception et de fabrication responsables sur le plan environnemental.

Des relations d’affaires à visage humain

De plus, comme le rappelle Jonathan Girard, faire affaire avec une entreprise d’économie sociale permet d’avoir une communication plus directe avec le fournisseur, de développer un sentiment de proximité avec lui, de bénéficier d’une plus grande réactivité aux besoins et de profiter de tarifs concurrentiels – en plus, bien entendu, de contribuer à la mission sociale de l’entreprise en question, qu’il s’agisse de réinsertion professionnelle, de soutien à des personnes en difficulté, de lutte contre la pauvreté, de protection de l’environnement ou autre.

« Au-delà des idées préconçues, les entreprises d’économie sociale doivent être traitées comme tout autre type d’entreprise. Il faut se renseigner, faire son analyse, poser des questions et discuter avec leurs clients pour savoir à qui on a affaire. En fin de compte, on découvre souvent que nos préjugés n’étaient pas fondés et que ces entreprises sont de précieux alliés », conclut Jonathan Girard.

L’économie sociale, qu’est-ce que c’est?   L’économie sociale (qu’on appelle aussi « entrepreneuriat collectif ») est un modèle économique qui regroupe toutes les entreprises qui vendent des produits et des services, non pas dans le but de faire du profit, mais de répondre aux besoins de ses membres ou de la collectivité. Ce sont principalement des coopératives, des mutuelles et des organismes sans but lucratif qui agissent dans des domaines comme la protection de l’environnement, la réinsertion sociale et professionnelle, la revitalisation des quartiers et la lutte contre la pauvreté. Sur l’île de Montréal seulement, l’économie sociale représente plus de 65 000 emplois directs et deux milliards $ de revenus annuels.

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