Énergir et la ville de Québec, unis pour la valorisation des déchets

Centre biomethanisation de soir exterieur

Avez-vous déjà entendu parler du Centre de biométhanisation de l’agglomération de Québec (CBAQ) ? Cette nouvelle installation permettra de produire du gaz naturel renouvelable qui sera injecté dans le réseau d’Énergir.

Mais au fait, c’est quoi la biométhanisation ?

La biométhanisation est un processus qui consiste à transformer les restes de table, les boues issues du traitement des eaux usées, ou encore le fumier et le lisier des animaux d’élevage en biogaz. Placés dans d’immenses cuves appelées « biodigesteurs », ces matières organiques se décomposent et produisent du gaz naturel renouvelable (GNR), qui peut ensuite être injecté dans le réseau gazier.

Tout le monde y gagne

La mise en service du CBAQ, qui devrait avoir lieu en 2023, est une bonne nouvelle pour tout le monde, car la biométhanisation présente de nombreux avantages, tant sur le plan environnemental que sur le plan économique.

  • En transformant les déchets alimentaires des résidents et les boues municipales en GNR, la Ville de Québec réduira ses émissions de gaz à effet de serre de 18 000 tonnes par année, soit l’équivalent de 4 000 voitures de moins sur les routes.
  • Cette production de GNR permettra à un plus grand nombre de clients d’Énergir de profiter des avantages de cette source d’énergie d’origine 100 % renouvelable – et donc de réduire à leur tour leurs émissions de GES.
  • Le digestat et l’engrais liquide, des sous-produits du processus de biométhanisation, serviront de fertilisants naturels pour des exploitations agricoles végétales et animales, générant ainsi de nouvelles matières organiques à valoriser.
  • En valorisant les matières organiques, la biométhanisation favorise non seulement les circuits courts (moins de transport entre chaque étape du processus), mais également l’économie circulaire[1]. Bref, elle permet de créer de l’énergie renouvelable et de la richesse au meilleur coût possible pour la société.
  • Dans les 20 prochaines années, le CBAQ devrait produire 10,2 millions de m3 de GNR.

L’énergie du changement

La création du CBAQ et l’entente sur l’injection de GNR conclue entre la Ville de Québec et Énergir s’inscrivent dans une démarche de décarbonation qui contribue à la transition énergétique de la société québécoise. Et le mieux dans tout cela, c’est qu’en triant ses déchets de table, les citoyens peuvent participer à cette initiative – et en profiter !


[1] L’économie circulaire vise à optimiser l’utilisation des ressources à toutes les étapes du cycle de vie d’un bien ou d’un service, dans une logique circulaire, tout en réduisant l’empreinte environnementale et en contribuant au bien-être des individus et des collectivités (Source : Pôle québécois de concertation sur l’économie circulaire).

Partagez