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Décider en temps de changementLa remise à niveau des bâtiments, aussi appelée « Recommissionning » ou « RCx », est une stratégie qui peut réduire jusqu’à 15 % des coûts énergétiques d’un édifice, avec un retour sur investissement très rapide.
Si la remise à niveau ne vient pas toujours à l’esprit quand on cherche à réduire les coûts, c’est parce qu’elle implique peu d’ajouts matériels visibles, comme l’achat d’appareils flambant neufs par exemple. Elle consiste surtout à optimiser les installations existantes du bâtiment, grâce à une analyse approfondie des gains potentiels en termes d’économie d’énergie, de simplicité de gestion, et de confort des occupants.
Le RCx est un exercice minutieux au cours duquel les ingénieurs et techniciens effectuent des tests fonctionnels et des révisions approfondies des besoins du bâtiment. Leur analyse représente d’ailleurs souvent la majeure partie du travail. S’ensuit une série de recommandations qui peuvent être rapidement appliquées pour des résultats concrets.
Un cas récent : la célèbre tour CIBC, au centre-ville de Montréal. Bâtie en 1962 à une époque où l’énergie posait moins d’enjeux, cette grande mince de 225 mètres (antenne incluse) souffrait de plusieurs problèmes d’efficacité énergétique. Parmi les coupables : une petite superficie par rapport à la hauteur, une fenestration proportionnellement abondante, et la demande importante d’échanges énergétiques verticaux.
En 2016, le Groupe Petra, qui gère l’édifice, a fait appel à Énergir et à la firme Johnson Controls pour effectuer une remise à niveau.
L’équipe s’est d’abord attaquée à « l’effet de cheminée » de la tour, qui consistait à attirer l’air chaud vers le haut et à pousser l’air froid vers le bas. Ce problème se faisait notamment sentir par l’ouverture difficile des portes au rez-de-chaussée.
La solution proposée : des sondes de pression à différents niveaux pour moduler les débits d’entrée et de sortie d’air, et obtenir une pression neutre sur chaque étage. Le système s’ajuste désormais automatiquement en fonction de l’air extérieur.
Un autre problème concernait la circulation d’eau. Des pompes tournaient à vide et des refroidisseurs venaient à manquer d’eau. On a donc installé des variateurs de vitesse pour maintenir la bonne pression différentielle dans le réseau d’eau refroidie, dont dépendent les salles de serveurs, les systèmes de ventilation et la climatisation en été.
Enfin, un variateur de vitesse a été ajouté à l’admission d’air d’une chaudière à gaz naturel, résultant en des économies annuelles trois fois supérieures au coût de l’opération.
Au bout du compte, le Groupe Petra estime avoir gagné 10 % d’efficacité énergétique, et 5 % d’économies d’énergie, ce qui lui a permis de rentabiliser l’investissement dans les trois ans.
De l’aveu du Groupe Petra, cette remise à niveau a été grandement facilitée par le programme de remise au point des systèmes mécaniques d’Énergir, assorti d’une aide financière de 22 192 $ (elle peut atteindre 54 000 $ selon les dossiers).
On le voit, la remise à niveau des bâtiments peut faire de grosses différences. C’est pourquoi Énergir soutient de tels projets, parmi d’autres programmes qui aident ses clients à mieux consommer l’énergie.
Et désormais, les occupants de la tour CIBC n’ont plus besoin de jouer des muscles pour se rendre au bureau !
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