
Mon entreprise, Développement économique
Décider en temps de changementSelon Marie-Eve Plamondon, qui exerce dans le domaine de la stratégie Web pour travailleurs autonomes et PME, vous devez vous mettre dans la peau de votre clientèle cible. Ainsi, vous serez en mesure de déterminer le meilleur moment pour la rejoindre et la bonne fréquence d’envoi. Des articles et infographies sur le Web mentionnent que les mardis et jeudis sont les meilleures journées. Mme Plamondon ajoute que deux envois par mois minimum sont une bonne façon de démarrer. Il faut se rappeler, toutefois, que chaque cas est unique. De là l’importance de faire vos propres tests. Si vous êtes dans le domaine de la restauration, par exemple, et que votre objectif est d’inviter vos clients au brunch du dimanche, acheminer votre contenu le vendredi ou même le samedi sera plus pertinent que le mardi précédent l’événement. Elle mentionne également que des statistiques démontrent que les entreprises qui ont pris l’habitude d’envoyer des courriels fréquemment ont un taux de désabonnement plus élevé. Par contre, les revenus qui en découlent sont plus élevés.
La plupart des applications permettant de créer vos infolettres offrent des statistiques sur vos envois. Utilisez-les, que ce soit directement sur l’interface ou au moyen de Google Analytics. Elles vous permettront d’en apprendre davantage sur ce qui fait réagir vos lecteurs. Vous pourrez aussi découvrir des données sur le nombre de clics ainsi que sur d’autres indicateurs clés intéressants pour votre entreprise.
Avant de transmettre votre infolettre, en plus de porter une attention exemplaire à votre orthographe, aux images et aux liens, demandez-vous si vous apportez une valeur ajoutée à vos abonnés. En effet, votre message doit avoir de l’impact. La mise en page, quant à elle, suivra. Demandez-vous, par exemple, si votre contenu est pertinent. Un bon truc est d’entamer une conversation. Terminer votre courriel par une question, une demande d’action ou encore un rendez-vous est également gagnant. L’important, rappelle Mme Plamondon, c’est d’avoir un ton engagé.
Enfin, n’oubliez pas de consulter la Loi canadienne anti-pourriel, en vigueur depuis le 1er juillet 2014, qui vise à protéger les Canadiens tout en veillant à ce que les entreprises puissent continuer de livrer concurrence sur les marchés mondiaux.
À vous la parole maintenant. J’aimerais en connaître plus sur votre expérience d’envoi d’infolettres. Jusqu’à présent, quelles sont les stratégies que vous avez utilisées pour atteindre vos objectifs?
Mon entreprise, Développement économique
Décider en temps de changementMon entreprise, Développement économique
La force d’un réseau solide